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L'historique

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L'historique des Contrées d'Izuvis est un travail totalement collaboratif !

Nos joueurs et acteurs ont réalisés un travail titanesque pour écrire un historique totalement inventé de toutes pièces.

quoi et quand ? tant de questions !

La légende, transmise à travers les âges, narre qu’en des temps immémoriaux, treize dragons d’une majesté inégalée régnaient souverainement sur les terres qui allaient devenir les Contrées d’Izuvis, bien avant que les habitants ne tournent leurs prières vers les divinités du Panthéon. Ces dragons, chacun porteur de pouvoirs et de tempéraments distincts, se distinguaient par leur unicité absolue.

Ils avaient comme noms :

  • Téhunrasil, le dragon des mers, un majestueux monstre aquatique aux écailles d’un bleu profond, avec des nageoires qui évoquaient la forme des vagues,

  • Réhalthar, le dragon du sable, possédait une peau rugueuse, presque granuleuse, mêlant des teintes d’étain et de beige, se fondant avec une aisance inquiétante dans les déserts arides où il évoluait,

  • Mastaphor, le plus imposant de tous, était également le dragon de la lumière. Son éclat zénithal qui lui valu son surnom de « Dieu doré », éblouissant, se répandait avec une telle intensité qu’il semblait fait des rayons mêmes du soleil. Ses ailes translucides et ses yeux scintillants paraissaient venir d’un autre monde,

  • Elazhira, le dragon des rivières, avait des écailles bleu-vert qui rappelaient les eaux douces et claires du continent, et ses nageoires étaient semblables à des feuilles de nénuphar,

  • Tamnaethrax, le dragon des orages, au regard sombre et menaçant, doté d’ailes noires aux éclairs d’argent qui évoquaient la puissance des tempêtes,

  • Gongnitar, le dragon de l’aurore, avait des écailles irisées qui diffusaient des teintes roses, violettes et dorées, rappelant à ceux qui pouvaient le voir voler les premières lueurs du jour,

  • Narthithris, le dragon du crépuscule, était doté d’une peau luisante aux couleurs chaudes, allant du rouge au pourpre, avec des ailes qui semblaient être tissées des reflets du coucher du soleil,

  • Avanythia, le dragon des étoiles, arborait des écailles d’un bleu nuit constellé d’étoiles d’argent, donnant l’impression à quiconque qui pouvait l’observer de regarder le ciel étoilé,

  • Xanthosor, le dragon du désert, avait des écailles dorées qui brillaient comme le sable du désert sous le zénith brûlant,

  • Ashedisir, le dragon des ténèbres, était noir comme la nuit, avec des pupilles rouges luisantes qui semblaient absorber toute lumière,

  • Veltamhona, le dragon des tempêtes, était massif et imposant, avec des écailles grises et un souffle puissant rappelant les tourbillons de tempête,

  • Ombre-Kemas, le dragon de la brume, était enveloppé d’une peau gris perle, constamment changeante, se confondant avec les volutes de brume qu’il faisait tourbillonner autour de lui,

  • Et enfin, Palierezma, le dragon des mirages, possédait des écailles chatoyantes qui semblaient se fondre dans l’environnement, créant des illusions visuelles et des mirages éblouissants…

… Cependant, malgré leur puissance, la jalousie et la haine avaient pris racine dans le cœur de chacun d’entre eux.

Le plus important d’entre eux, comme cela fut mentionné, était Mastaphor, le dragon d’or. Son nom fut donné à la région où il avait établi son repaire, entre les Collines Arides et Ascador. L’envergure de ses ailes était telle qu’elles plongeaient la ville de Kyrmor dans l’ombre, la protégeant des ardeurs du soleil. Les autres dragons, envieux de sa puissance et de son prestige, virent leurs rivalités se transformer en une haine dévorante, menant à des conflits incessants à travers toute la contrée.

Un jour, les dragons décidèrent de se rencontrer lors d’un événement appelé la Danse des Flammes pour résoudre leurs différends, mais la rencontre se transforma rapidement en un affrontement titanesque. Le ciel lui-même tremblait sous le feu de leurs souffles. Les montagnes se brisèrent sous leurs griffes, et les océans furent agités par leur furie (une autre légende raconte que c’est désormais pour cela qu’il y a autant de pirates à l’Ouest des Contrées d’Izuvis).

Au fur et à mesure que la bataille faisait rage, un dragon après l’autre fut blessé mortellement, mais leur haine les consumait à tel point qu’aucun ne voulut reculer.
Finalement, les 13 dragons s’entretuèrent, laissant derrière eux un paysage dévasté et un héritage de haine. Mastaphor fut le dernier à mourir de ses blessures, et on raconte que son crâne forma la région baptisée plus tard le Farimor.

Cependant, la magie des dragons ne pouvait pas mourir dans un pays aussi immergé de l’essence de ces créatures. Leurs esprits se fondirent avec la terre, les montagnes, les rivières et les forêts, créant un monde où la haine avait laissé place à la diversité et à la paix. Les Contrées d’Izuvis étaient nées.

Les pouvoirs des dragons, désormais dispersés, se partagèrent entre les peuples du nouveau continent, favorisant un environnement multiculturel et prospère. Les tragédies causées par les dragons restèrent un rappel constant de l’importance de la paix et de la diversité, érigeant ces contrées en exemple de coexistence harmonieuse pour les générations à venir. La mort des treize créatures ailées servit également de prétexte aux prêtres des divinités du Panthéon pour inciter les habitants à embrasser leur foi. Bien que la Foi en ces divinités soit devenue la religion principale des Contrées d’Izuvis, nombreux sont ceux qui, dans le secret, continuent de vénérer les dragons sacrés.

Il y a plus de 2500 ans, le Conflit de Mastaphor faisait rage. Cette terre fertile était le théâtre d’une guerre féroce entre deux races : les Sandragons et les Humains, présente depuis la mort des 13 dragons divins.

Les Sandragons, ressemblant à beaucoup à des dragons sous forme humanoïde, bien qu’ils leurs manquent des ailes et une queue, étaient en querelle avec les Humains, la plus jeune des races communes, la dernière à être apparue et celle dotée de la plus faible longévité par rapport aux Nains, aux Elfes et à beaucoup d’autres. La querelle venait d’un point tout bête : les Sandragons servaient autrefois les 13 Dragons Divins, et ces créatures géantes avaient mis les Contrées d’Izuvis à feu et à sang.

Des années de méfiance mutuelle et de malentendus avaient enflammé les passions, conduisant au fameux Conflit de Mastaphor.

Le Conflit dura des décennies, dévastant le paysage et coûtant la vie à de nombreuses personnes des deux côtés. Les villes humaines autour de Kyrmor étaient en ruines, et les sanctuaires des Sandragons, qui priaient encore les 13 Dragons 500 ans après la Danse des Flammes, étaient dévastés. La haine régnait en maître, et les espoirs de paix semblaient peu atteignables.

Mais au cœur de la bataille, il y avait des individus plutôt sages et courageux des deux côtés qui rêvaient d’un avenir meilleur. Parmi eux, Menara, une jeune magicienne Kyrmorienne, et Kaelthar, un vénérable Sandragon érudit et frère-conseiller du Roi Tyroshax. Ils se rencontrèrent dans une Antre au Nord de Kyrmor, loin des regards indiscrets, et commencèrent à discuter de la possibilité de mettre fin à la guerre.

Avec le temps, Menara et Kaelthar réussirent à persuader d’autres membres de leur race respective de se joindre à eux dans cette quête pour la paix. Ils négocièrent un cessez-le-feu, puis travaillèrent d’arrache-pied pour réunir les deux peuples, fondant ainsi l’Ordre du Dragon Pourpre (considérée comme la toute première guilde existante connue).

Les années passèrent, mais finalement, leur persévérance porta ses fruits. Les Sandragons et les Humains commencèrent à coopérer, partageant leurs connaissances et leurs ressources pour rebâtir le pays. La mort du Roi Tyroshax et le couronnement de son fils aîné Damanathar, bien plus clément et nettement moins cruel que son géniteur, y furent également pour beaucoup. Menara, Kaelthar, Damanathar et les Dragons Pourpres renommèrent la région « Farimor » en l’honneur de leur réussite, une fusion des mots « Fari » signifiant « paix » en Sandragon, et « Mori » signifiant « terre » en vieux commun.

Aujourd’hui, le Farimor est devenu un pays prospère et harmonieux, où les Sandragons et les Humains vivent côte à côte en paix, notamment au sein de la Capitale de Kyrmor. Leurs compétences complémentaires ont contribuées à faire du Farimor une nation puissante, la plus puissante des Contrées d’Izuvis d’ailleurs.

L’histoire du Conflit de Mastaphor, devenu le Farimor, rappelle aux habitants de ce monde qu’il est possible de surmonter la haine et la méfiance pour construire un avenir meilleur, basé sur la coopération et la compréhension.

Comme indiqué plus haut, en -3000 et même encore avant, 13 Dragons Sacrés régnaient en maîtres sur les Contrées d’Izuvis (qui n’avaient pas encore ce nom à ce moment là), et ils étaient vénérés comme des Dieux par les autochtones.

Tout changea lorsqu’un conflit violent éclata parmi les dragons, appelé la Danse des Flammes, les conduisant à se battre les uns contre les autres. Les prêtres observèrent cette lutte avec attention, voyant dans la fragilité des dragons sacrés une opportunité d’introduire leur foi. Ils se mirent à parcourir les Contrées d’Izuvis, offrant assistance et réconfort aux habitants affligés par les conflits des dragons. Ils écoutèrent leurs peurs et leurs espoirs, partageant des histoires de paix, d’harmonie et d’unité.

Les habitants, fatigués des ravages causés par les combats des dragons, commencèrent à prêter une oreille attentive aux paroles des prêtres. Les prêtres racontèrent des récits merveilleux sur les divinités du Panthéon, des dieux qui promettaient la paix, la prospérité et la protection, même si leurs alignements et leurs morales pouvaient être contestés. Ils montrèrent que le pouvoir des dragons sacrés était instable, tandis que les divinités du Panthéon offraient une constance et une guidance.

Peu à peu, les habitants commencèrent à se convertir, cherchant refuge dans les temples nouvellement construits par les prêtres. Les offrandes d’or, de nourriture et de prières affluèrent dans les sanctuaires des divinités du Panthéon, construits entre -3000 C.M et -2400 C.M. Les effluves d’encens allumés par les nouveaux convertis remplissaient l’air, supplantant peu à peu l’odeur des cendres des dragons. Les prêtres des divinités du Panthéon réussirent à convertir les habitants des Contrées d’Izuvis en exploitant la vulnérabilité causée par la Danse des Flammes.

Au fil du temps, la foi en ces divinités nouvelles prit racine, et les habitants de la contrée virent en elles un nouvel espoir de paix. On compte désormais environ 60% d’habitants des Contrées d’Izuvis priant quotidiennement la Foi des 16 divinités du Panthéon, et cette religion n’a officiellement aucun pouvoir politique, même si officieusement, nombre de magouilles sont faites sous couvert des 16 Dieux.

Dans les Terres d’Elazh, une guerre ancestrale fait rage depuis des siècles entre les Elazhiens, les hommes chats, et les Siviens, les hommes chiens. De part et d’autre des Terres d’Elazh, deux ponts majestueux – l’un en bois et l’autre en pierre – séparent ces deux peuples, symbolisant leur division profonde.

L’origine de cette discorde se perd dans les méandres de l’histoire, une querelle de territoires ayant dégénéré en une inimitié farouche entre les deux races. Les Elazhiens, félins dotés de ressources abondantes, se méfient des Siviens, lupoïdes vivant en des terres arides et inhospitalières, et vice versa.

Les conflits sont omniprésents. Des batailles sanglantes se déroulent sur les plaines, dans les forêts et même sur les rives des rivières scindées par les ponts. Ces fameux ponts deviennent des points de non-retour, des lieux où le sang coule à flots. Les Elazhiens gardent le pont de bois, tandis que les Siviens veillent sur le pont de pierre. Étrangement, ces ponts sont nommés les « Ponts Alliés« , malgré la haine farouche qui anime ces deux peuples.

À force d’entendre parler de meurtres, de coups bas et de violence, un accord de cessez-le-feu est signé en 1422, imposé par le Farimor et ses soldats mobilisés sur place, les Dragons Pourpres. Cependant, tous ne croient pas en cette paix fragile.

Ce qui devait arriver arrive fatalement, et la guerre reprend bientôt de plus belle, malgré les efforts du Farimor pour la paix. Les haines séculaires et les préjugés sont trop profondément enracinés pour être facilement oubliés.

La guerre entre les Elazhiens et les Siviens continue encore et toujours, laissant derrière elle des champs de bataille ensanglantés et des familles brisées. Les Terres d’Elazh demeurent divisées, les deux ponts représentant une séparation physique et métaphorique, rappelant aux peuples en guerre qu’ils doivent un jour trouver un moyen de mettre fin à cette terrible querelle pour de bon.

L’an 0 est marqué par le couronnement du Roi Magar d’Emrill, assassiné le même jour par son frère Héraclion pour manquements graves à l’étiquette en vigueur (il aurait oublié de poser sa serviette sur ses genoux avant de déguster le banquet de célébration). Cette triste cérémonie plongea nombre de mestres dans une lente lente lente dépression, ce qui donna l’arrêt de l’écriture des calendriers et des décomptes de jour.

Voilà pourquoi l’an zéro démarra à cette fâcheuse date. Les mestres & scribes des Contrées d’Izuvis écrivent en général « C.M » après une date, non pas pour « Chaotique mauvais » mais pour « Couronnement de Magar« .

4 aventuriers aussi téméraires que nigauds se rencontrent et finissent par fonder ce qui va être le début de l’aventure de leurs vies :

la carte du continent d'izuvis

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